La médiation définit avant tout un processus permettant de rétablir une communication qui se serait dégradée voire rompue entre différentes personnes ou entités. Afin de restaurer cette communication, le médiateur se doit de respecter plusieurs principes fondamentaux dans l’exercice de son métier.
La neutralité : absence de préférence à l’égard des parties en conflit mais aussi à l’égard des solutions proposées.
L’impartialité : obligation du médiateur de maintenir strictement l’équilibre du processus de médiation. Il s’agit d’une forme d’application du principe de neutralité.
L’indépendance : le médiateur ne doit dépendre d’aucune partie en présence d’aucune manière que ce soit (affectivement, professionnellement…).
Equité : la médiation doit aboutir à une résolution « juste » du conflit.
Respect du droit : la médiation doit respecter un cadre légal.
Volonté des parties : les parties présentes autour de la table de médiation doivent être volontaires et non forcées à participer.
Confidentialité : le médiateur doit respecter la confidentialité de ce qui est dit. C’est à dire qu’il ne peut pas communiquer à autrui les informations qu’il a entendu pendant le processus de médiation. De même, les parties se doivent de respecter ce principe pour que le processus de médiation puissent aboutir.
